sábado, 4 de octubre de 2008

vassilis

neos

backstage R.

backstage L.

down to the essence

poetico

trashscape 5

trashscape 4

trashscape 3

trashscape 2

trashscape 1

CRASH 5

CRASH 4

CRASH 3

CRASH 2

CRASH 1 bis

CRASH 1

yo pinto EN.

What differentiates the artist from the common man, is never, even if it is said so, the talent. It is the insolence. Art is not in the way and neither in the style. It is in the disposition. Artist is everybody who comes to transgress the established order.

“Art is the mortal opponent of freedom,” says Lennep. Therefore, the necessity to re-establish fences emerges, to raise healthy obstacles, to conduct any objection for such appetite of freedom, which encourages (and extenuates) the modern man.

When, the artist, doesn’t encounter its own restrictions out there, he will search in his inner self.

Nevertheless, it is a labyrinth, evoking the myth of Icaro, which escaping from it, ended up by burning his wings to the sun. The labyrinth symbolises the journey of the soul through the darkness, in search of the light. This particular search comes from creativity, because any human knowledge comes from art. Any ability comes from the artistic capacity, as to say, to be active creatively. “All human beings can be artists” would state Joseph Beuys.

The process of creation, depending on each person, needs at some point an alibi, a cause, a stream of mind, an Ariadne´s string. The sources of inspiration are infinite; it all depends on the disposition of each one, in front of this world.

My father, a man of the world, each time he was coming back from one of his trips, he was bringing for me a book in which he was always writing a thought, a text or a little dedication on the first page.

On the same day of 11th of September of 2001, he was very close to the events, which marked the entire world. Fortunately, he came back safe. On the first page of the book that he brought for me that time, I read the words that testified the extreme fragility of men’s life in this world. His thoughts were followed by a paragraph on a personal experience of the past when he had the chance to meet Tennessee Wiliams, and to ask him the duty of a writer at these difficult times. The response that he got was: “To write”.

Concluding my father wrote me: “fulfill whatever you have promised yourself to accomplish, this is your duty in front of the terror of our existence”.

I paint!

My work is constituted by two parallel perceptions, captured in several series, apparently independent the one from the other, but if perceived together they will form two complementary entities.

The first one offers a subjective gaze towards the outside. It is sociologically implicated and directly inspired by the observation and affirmation of the decline of our social and environmental surroundings. The use of photography’s immediacy, the material weight of paint and the printed contrast of the engraving, reflect the harshness of the actual landscape. Nevertheless, avoiding of being dramatic and catastrophist, the work tends towards the enhancement of its grandiosity and beauty, bringing the viewer to a confrontation with his own feelings, in front of reality’s tragic facts and the esthetical delight of the image.

The second entity turns its gaze to the inside. It is a personal space, almost a privet one, without lacking, though, a certain brechtian distanciation. Samuel Becket’s words, in “detritus”, echo in my mind: “I will tell you a story, it would not be me…”
In this space, the work tends towards a visual poetry. Here, the word “poetry” drags its sense from its etymologic root, of the Greek verb “poiw” which means: “ to make”.
Therefore, the main theme is “the praxis”, the action in itself, the need of artistic expression, indoors: the artist in his studio during the sacred act of creation.
In the quest of the creative act, one of the references would be the universe of theatre and its conditions, such as depicted in Peter Brook’s books. These particular conditions are as much valid to the actor as for any artist at the moment of creation, converting, in a way, the artist’s studio into a stage, where the painter becomes actor and director of his work, choosing his own tools and creating his own world. Space and time are bended, obeying different laws, where the major value it is owned by the proper creation, the poetry, being the vehicle for the exploration and the study of oneself, tending with hope and courage towards a possibility of salvation.

yo pinto FR

Ce qui différencie l´artiste de l´homme commun n´est en aucun cas, même si ainsi on le croit, le talent. C´est l´insolence. L´art n´ est pas dans la manière, encore moins dans le style. Il est dans la disposition. Est artiste quiconque réussit à transgresser l´ordre établi.

« L´art est l´adversaire mortel de la liberté », dit Lennep. « D´où la nécessité de restaurer des contraintes, d´élever des obstacles salutaires, de débusquer toute objection au soi-disant appétit de liberté qui anime/ qui exténue) l´homme moderne. Quand il ne trouve pas ses contraintes au-dehors, l´artiste les cherche à l´intérieur de soi. »

Néanmoins, il s´agit d´un labyrinthe, d´un voyage de l´âme à travers les ténèbres, à la recherche de la lumière. Cette recherche procède de la créativité, car tout savoir humain procède de l´art. Toute habilité procède de la capacité artistique de l´être humain, c´est à dire, d´être actif en sa créativité.

Le processus de création, dépendant de chaque individu, nécessite un alibi, un motif, une raison, un fil conducteur, un fil d´Ariane. Les sources d´inspiration son infinies, tout dépend de la prédisposition de chacun face au monde.

Mon père, homme du monde, à chaque fois qu´il retourne d´un de ses voyages, a comme coutume de m´ apporter un livre dans lequel il m´écrit une réflexion, un texte ou une petite dédicace à la première page.

En ce jour fatidique du 11 septembre, il se trouvait très près des évènements qui marquerons un avant et un après pour le monde entier. Par chance, il est revenu, sain et sauf. Dans la première page du livre qu´il m´a amené cette fois là, j´y ai lu des mots qui témoignaient de l´extrême fragilité de la vie, de l´être humain dans ce monde. La lettre terminait passant par un souvenir personnel l´emmenant à d´autres temps, près de Tennessee Williams, à qui lui a demandé : « quel est le devoir d´un écrivain en ces temps difficiles ? » ; et Tennessee lui a répondu : « Ecrire. »

En concluant la page, mon père m´écrit : « accomplis ce que tu t´es promis d’accomplir,
tel es ton devoir face à l´effroi de notre existence. »

Moi, je peins.

Mon œuvre se constitue par deux regards parallèles, matérialisés en plusieurs séries apparemment indépendantes, mais qui perçues jointes, forment deux entités complémentaires.

La première offre un regard subjectif au-dehors, de caractère sociologique, inspiré par l´observation et la constatation du déclin de notre entourage social et environnemental. L´immédiateté de la photographie, le poids matériel de la peinture y le contraste imprimé de la gravure, reflètent la cruauté du paysage actuel. Sans pour autant se laisser tomber dans le catastrophisme, rehaussant sa grandeur dramatique, sa magnificence et sa beauté, portant ainsi le spectateur à la confrontation de ses propres sentiments, devant la tragédie des faits et la jouissance esthétique de l´œuvre.




La deuxième entité, tourne son regard vers l´intérieur. Il s´agit ici, d´un espace personnel, privé mais néanmoins non dépourvu d´une certaine distanciation. Dans mon esprit résonnent les mots de Samuel Becket dans « détritus » : « … »
Dans cet espace, l´œuvre tend à une poétique visuelle. Ici la « poésie » extrait son sens de sa racine étymologique du verbe grec « piw »[pio], qui signifie « faire ».
Le thème principal dès lors est « la praxis », l´action en soi, la nécessité de la création artistique. L´artiste dans son atelier.
A la recherche de l´acte créateur, une de mes références est le Théâtre et ses conditions et les écrits de penseurs, directeurs ou dramaturges, comme Peter Brook, Antonin Artaud, Samuel Beckett, Julian Beck, etc. Leurs enseignements s´avèrent également valables pour l´acteur comme pour quelconque artiste á l´heure de la création. L´atelier d´un peintre se convertit, de ce mode, en une scène, où le peintre en acteur et directeur de son œuvre, créant ainsi son propre univers. En lui, le temps et l´espace obéissent à d´autres lois en lesquelles ce qui importe le plus, détenant la plus grande valeur en soi, est la propre création, la poésie, l´art, comme véhicule pour l´exploration et l´étude de soi-même, tendant vers l´espérance de son salut.

viernes, 3 de octubre de 2008

yo pinto ES.

Lo que diferencia el artista del hombre común no es nunca, aunque así se diga, el talento. Es la insolencia. El arte no es más en la manera y menos en el estilo. Está en la disposición. Es artista todo el que llega a transgredir el orden establecido.

"El arte es el adversario mortal de la libertad", dice Lennep. De ahí la necesidad de reestablecer barreras, de erigir obstáculos saludables, de dirigir toda objeción a tal apetito de libertad, que anima (que extenúa) al hombre moderno.

Cuando no encuentra sus restricciones fuera, el artista las busca en su interior. Se sumerge en su propia oscuridad para encontrar la lumbre y llevarla a la superficie.

No obstante, es un laberinto que evoca el mito de Icaro que, al escapar de uno, acabó por quemarse las alas al sol. El laberinto expresa el viaje del alma a través de las tinieblas, en búsqueda de la luz. Esta búsqueda procede de la creatividad, porque todo conocimiento humano procede del arte. Toda habilidad procede de la capacidad artística del ser humano, es decir, de ser activo creativamente. "Todo ser humano es un artista" manifestaba Beuys.

El proceso de creación, dependiendo del individuo, necesita una coartada, un motivo, un hilo conductor, un hilo de Ariadna. Las fuentes de inspiración son infinitas, todo depende de la disposición de cada uno frente a este mundo.

Mi padre, hombre de mundo, cada vez que vuelve de uno de sus viajes, suele traerme un libro donde siempre escribe una reflexión, un texto o una pequeña dedicatoria en la primera página.

En aquel 11 de septiembre, se encontraba muy cerca de los eventos que marcaron el mundo entero. Por suerte, volvió sano y salvo. En la primera página del libro que me trajo aquella vez, leí unas palabras que atestiguaban la extrema fragilidad de la vida del ser humano en este mundo, y terminaba con un recuerdo personal suyo que le llevó, en otros tiempos, cerca de Tennessee Williams y le preguntó: "¿Cuál es el deber de un escritor en estos tiempos difíciles?"; el señor Williams le respondió: "Escribir".

En conclusión, me escribe mi padre: "cumple lo que te has prometido cumplir, éste es tu deber frente al pavor de nuestra existencia".

Yo pinto

Mi obra se constituye por dos miradas paralelas, plasmadas en varias series aparentemente independientes, pero que percibidas juntas forman dos entidades complementarias.

La primera ofrece una mirada subjetiva hacia fuera, de carácter sociológico, inspirada en la observación y constatación del decline de nuestro entorno social y medioambiental, donde el uso dela inmediatez de la fotografía, el peso material de la pintura y el contraste estampado del gravado, reflejan la crudeza del paisaje actual, sin dejarse caer en el catastrofismo, destacando así, su grandiosidad y belleza, llevando al espectador a la confrontación con sus propios sentimientos, frente la tragedia de los hechos y el deleite estético de la imagen.

La segunda entidad, gira su mirada hacia dentro. Se trata de un espacio personal, casi privado pero no desproveído de un cierto distanciamiento. Resuenan en mi mente la palabras de Samuel Becket, en detritus : “...os contare una historia, no seré yo...”

En este espacio, las obras tienden a una poética visual. Aquí la “poesía” extrae su sentido de la raíz etimológica del verbo griego “pio”que significa “hacer”.

El tema principal es entonces, “la praxis”, la acción en sí, la necesidad de la creación artística, puertas a dentro. El artista en su taller.

En la búsqueda del acto creativo, una de mis referencias más destacables es el Teatro y sus condiciones. Esas dichas condiciones son igualmente validas tanto para un actor como para cualquier artista a la hora de crear, convirtiendo así el taller en un escenario, donde el pintor se transforma en actor y director de su obra, creando su propio mundo. En él, el tiempo y el espacio obedecen a otras leyes y la mayor valúa la tiene la propia creación, la poesía, como vehículo para la exploración y el estudio de sí mismo, hacia una posibilidad de salvación.